Willy Schraen est sur tous les fronts depuis plusieurs semaines. Très présent dans les médias, le président de la Fédération Nationale des Chasseurs multiplie les déclarations, suite à la publication de son livre, Un chasseur en campagne, qui effleure ses ambitions politiques.
Nul doute que cette nouvelle déclaration fera bondir les défenseurs des animaux et les nombreux opposants à la chasse. Willy Schraen a en effet affirmé dans l’émission de Jean-Marc Morandini, sur CNews, que « tuer un animal, ce n’est pas violent du tout ».
Source : Le Parisien
Willy Schraen n’a pas manqué de défendre sa paroisse à coup de phrases bien étudiées :
Les chasseurs, ce ne sont pas du tout des salauds. Je ne comprends pas que la chasse puisse choquer. La plupart des gens qu’on emmène découvrir la chasse nous disent : Ce n’est pas comme je pensais. Dans la chasse, on tue un animal, on le mange. Tout cela, je l’assume.
Pourtant, une très grande majorité des Français s’opposent à la chasse, et souhaitent même son interdiction, en particulier celle de la chasse à courre. Mais depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, les chasseurs jouissent d’une position privilégiée, et les cadeaux du chef de l’État ont été nombreux – même si le président vient d’interdire la chasse à la glu contre l’avis de Willy Schraen.
Source : Belgaimage
Celui-ci ajoute :
Est-ce que j’ai du plaisir à aller à la chasse, à traquer un animal et à le tuer ? La réponse est oui. J’aime tuer des animaux dans le cadre de la chasse. Il est anormal qu’on n’aille pas à la chasse.
Les accointances de Willy Schraen avec le monde politique sont nombreuses : le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a même signé la préface d’Un chasseur en campagne – avant sa prise de fonction en tant que ministre. Le président des chasseurs conclut :
Tout ce que l’on mange, il faut quand même le tuer […]. Je suis d’accord, on n’a pas besoin de chasser pour se nourrir, mais c’est un grand plaisir. Dès que je pose mon fusil, je passe mon temps à m’occuper des animaux et de la nature.